La démarche HQE® offre aux acteurs de la construction ou de la réhabilitation d’un bâtiment (maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, entrepreneurs, etc.), une méthodologie pour les aider à choisir des dispositions et des solutions constructives visant à obtenir la qualité environnementale de l’opération. Elle comprend deux volets : le système de management environnemental (SME) et la qualité environnementale du bâtiment (QEB).

Trois niveaux d’exigence, sept cibles

Ainsi la certification « NF bâtiments tertiaires – démarche HQE® » établit-elle avec précision les critères à respecter pour s’en prévaloir.

Pour cette certification, qui concerne pour le moment les opérations de bureaux et d’enseignement, neuves ou de réhabilitation lourde, trois niveaux d’exigence ont été définis :

• le plus faible (ou niveau « Base ») correspond, s’il existe, au niveau réglementaire ou aux pratiques courantes ;
• le niveau intermédiaire (niveau « Performant ») va au-delà des pratiques usuelles ;
• le plus haut niveau (niveau « Très performant ») est calibré par rapport aux performances maximales constatées dans des opérations HQE® récentes, mais en veillant à ce qu’il reste compatible avec les contraintes économiques.

Pour être certifié, un bâtiment tertiaire doit être « performant » sur 4 cibles et « très performant » sur 3 autres cibles ; il doit donc atteindre un niveau d’exigence supérieur aux exigences de base pour 7 cibles, c’est-à-dire la moitié des 14 proposées.

Le maître d’ouvrage peut choisir les cibles en fonction de ses propres critères, qui dépendent des caractéristiques de l’environnement immédiat du bâtiment.

Pour les bâtiments devant répondre à la réglementation thermique, la cible n° 4 « Gestion de l’énergie » doit être traitée en niveau « Performant » ou « Très performant ».

Dossier réalisé en partenariat avec l’Office Technique d’Utilisation de l’Acier (www.otua.org).