L’acier face à la sécurité incendie – part 6 | Retour

Dès qu’il est question de sécurité incendie, l’acier est partout présent.

Les parois verticales

En cas de propagation d’un incendie vers un bâtiment tiers, la solution acier en parois verticales extérieures est une réponse performante, le matériau étant incombustible.
La transmission du feu peut se faire de plusieurs manières.

Au contact d’un flux thermique, l’acier ne s’enflamme pas et ne propage pas le feu. Isolé avec des laines minérales, en solution double peau, il peut avoir un degré pare-flammes important, attesté par des procès-verbaux d’essais.

complexe composé

Dans le cas d’une façade pleine, d’autres solutions existent, par exemple un complexe composé (voir illustration ci-dessus).

Propagation du feu aux composants de façades

panneau sandwich

Dans les façades ayant des aspects métalliques, on trouve principalement deux solutions acier :

  • le bardage double peau avec isolant en laine de verre ou de roche ;
  • le panneau sandwich entièrement manufacturé en usine, composé de divers parements et isolants.

Portes et cloisons

En matière de sécurité contre l’incendie, la menuiserie en acier joue un rôle important. Les cadres des portes ou cloisons sont des profilés en acier assemblés par soudage électrique avec ou sans isolant thermique. Le vitrage incorporé possède des propriétés intumescentes. Il est nécessaire d’obtenir les procès-verbaux des fabricants, et d’en respecter les contraintes. Si cela est impossible, il convient de demander un « avis de chantier » à un laboratoire agréé. Pour un très grand nombre de types de bâtiments (établissements recevant du public, établissements industriels et commerciaux),

Le compartimentage
Cloisons et murs coupe-feu

mur coupe-feu La règle du compartimentage est nécessaire à la sécurité. Toutefois, cette règle peut se révéler contraignante du point de vue architectural (c’est pourquoi on voit se développer de plus en plus de cloisons vitrées coupe-feu.

Au sens de l’arrêté du 22 mars 2004, il doit résister, en laboratoire, pendant un temps donné aux conditions d’un feu conventionnel, être étanche aux gaz chauds, et la température ne doit pas dépasser 140 °C en moyenne et 180 °C en un point extrême.

Différentes solutions de murs coupe-feu peuvent s’intégrer dans un bâtiment à ossature acier.

En France, dans les multiplexes, les centres commerciaux, les musées, se développent des cloisons sèches de grande hauteur composées d’une structure en profilés d’acier minces de 15 ou 20/10e, de plaques de plâtre et de laine minérale. Ce type de cloison, outre ses performances phoniques, peut avoir des performances coupe-feu jusqu’à trois heures, voire davantage, pour des hauteurs de 12 à 18 mètres.

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